2012-2016 Adrian William Proulx
« J’ai donné, j’ai appris, mais j’ai aussi beaucoup retiré ». « Depuis les quatre dernières années, j’ai été votre grand chevalier, mais je dois maintenant laisser à d’autres les destinées du Conseil 2843. Ce qui a grandement caractérisé mes deux mandats se résume ainsi : un retour aux sources de notre Ordre, des réunions mensuelles débutant par un geste d’accueil et de fraternité; un contrôle systématique des finances; le travail en collégialité des membres de l’exécutif. Je regarde derrière moi tout ce que nous avons réalisé ensemble et en toute sincérité je peux dire haut et fort que je suis fier de NOUS »
C’est en ces termes que ce grand chevalier terminait son message de fin de mandat dans notre revue Le Câble de juin dernier. Personne n’aurait mieux que lui synthétiser l’histoire de ces années d’engagement d’un homme qui avait le respect des autres. Cette attitude était manifeste dans ses échanges, ses messages et son travail d’équipe. Une chaîne possède la force de son maillon le plus faible, qu’il nous disait régulièrement. Et en mettant l’accent sur cette solidarité qui doit tous nous animer dans les projets que nous voulons réaliser ensemble, c’est comme cela que notre Conseil 2843 a plus que vécu, il a survécu à lui-même. C’est aussi par cette façon de rassembler ses effectifs que nous avons assisté à des manifestations d’engagement de nombreux chevaliers qui s’étaient retirés, au fil des ans, et qui sont redevenus actifs.
De plus, plusieurs activités regroupant et les couples et les familles ont refait surface et sont devenues un prétexte pour fraterniser et aussi pour travailler ensemble. Et que dire de la contribution exceptionnelle de l’épouse de notre grand chevalier, madame Francine Desrosiers, qui a été pour plusieurs d’entre nous un modèle de don de soi et de collaboration sans équivoque. Elle n’était pas derrière son « grand homme » elle était à ses côtés comme une collaboratrice de grande valeur. Sa présence nous a fait revivre la chevalerie colombienne des années ’80 où l’on commence à réaliser combien était grande et indispensable la présence active des épouses au sein de nos conseils.
Enfin, ce grand chevalier peut mieux que quiconque se dire avec fierté et honnêteté : Mission accomplie.
Source : Raymond Dubé